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Philosophie : Les v茅rit茅s scientifiques sont

2024-07-12 05:42| 来源: 网络整理| 查看: 265

Dissertation de Philosophie (corrig茅) Introduction

Les v茅rit茅s scientifiques sont des propositions dites vraies du fait de leur objectivit茅. Cette objectivit茅 est fond茅e sur une m茅thode de recherche qui allie la rigueur rationnelle et la ma卯trise exp茅rimentale. Cependant, ces fondations permettent-t-elles de s鈥檃ssurer que ce qu鈥檕n estime de la science comme v茅rit茅s soient incontestable soit ne n茅cessitant aucune r茅vision car rendant compte infailliblement de la r茅alit茅 ? Il n鈥檈st pas rare de penser que la recherche scientifique formule des propositions qui semblent identifier des lois propres 脿 la nature. Ainsi on peut penser qu鈥檌l n鈥檡 a rien 脿 ajouter quand la science s鈥檈xprime. C鈥檈st un ph茅nom猫ne culturel d鈥檃ffirmer que quand une proposition est scientifique elle d茅crit les faits tels qu鈥檌ls sont. Pourtant, l鈥檋istoire de la science aura d茅velopp茅 ce qui semble 锚tre des r茅formes th茅oriques ou m锚me des impasses qu鈥檌l fallait abandonner. Faut-il alors penser que les th茅ories obsol猫tes pourtant soutenues par la communaut茅 scientifique d鈥檜ne 茅poque n鈥櫭﹖aient pas, au fond, scientifiques ou faut-il voir en cela le signe de probl猫mes 茅pist茅mologiques propre 脿 l鈥檃pproche scientifique聽? Si le second cas est valide quelle valeur donner donc 脿 la v茅rit茅 scientifique si elle ne peut offrir l鈥檕bjectivit茅 absolue qu鈥檕n attend g茅n茅ralement d鈥檈lle聽? Pour r茅pondre 脿 cette question nous allons premi猫rement voir quelles pertinences 茅pist茅mologiques offrent v茅ritablement la recherche scientifique pour consid茅rer qu鈥檈lle puisse formuler des v茅rit茅s ultimes. Deuxi猫mement, nous allons aussi observer pourquoi les th茅ories scientifiques connaissent des r茅formes, voire des r茅volutions majeures. Finalement nous d茅velopperons en quoi la v茅rit茅 scientifique garde une valeur estimable dans la qu锚te de connaissance pr茅cis茅ment gr芒ce 脿 sa faillibilit茅 脿 offrir une v茅rit茅 d茅finitive.

I) la puissance des v茅rit茅s scientifiques a. Une puissance d鈥檜niversalit茅

La puissance d鈥檜ne v茅rit茅 scientifique r茅side premi猫rement par l鈥檈stimation de sa pertinence universelle. L鈥檜niversalit茅 d鈥檜ne v茅rit茅 renvoie 脿 une validit茅 qui devrait 锚tre partag茅e en tout temps et en tous lieux quand ses conditions d鈥檕bservations sont proprement d茅finies selon ce qu鈥檈lle dit rendre compte. L鈥檜niversalit茅 d鈥檜n propos est donc empiriquement impossible 脿 v茅rifier du fait de l鈥檈nvergure exponentielle de la vari茅t茅 des situations. Toutefois l鈥檜niversalit茅 d鈥檜ne v茅rit茅 scientifique est au moins valid茅e par son objectivit茅 rationnelle. L鈥檌d茅e est que cette聽 objectivit茅 d茅signe le fait que les th茅ories scientifiques se veulent 锚tre capables de d茅terminer les caract猫res propres des ph茅nom猫nes par l鈥檕bservation scrupuleuse de la raison. Le probl猫me 脿 d茅passer est que la perception d鈥檜n ph茅nom猫ne est contingente 脿 son sujet. C鈥檈st-脿-dire qu鈥檈lle n鈥檈st pas stable car elle change selon le jugement qui est produit les diff茅rentes circonstances de l鈥檕bservation du sujet聽; d鈥檕霉 la difficult茅 d鈥檃tteindre l鈥檜niverselle. C鈥檈st pourquoi l鈥檕bservation scientifique donne 脿 penser qu鈥檈lle peut r茅soudre ce probl猫me en accordant m茅thodiquement l鈥檌ng茅niosit茅 et la rigueur rationnelle et l鈥檈xp茅rience empirique. Cette op茅ration consiste 脿 d茅terminer la coh茅rence interne des propositions qui suivent l鈥檈xp茅rience. Premi猫rement, l’ing茅niosit茅 a pour part de d茅duire, le plus souvent intuitivement, des probl猫mes ou des solutions in茅dites. Deuxi猫mement, la rigueur rationnelle, appuy茅e par la pr茅cision et la coh茅rence math茅matique, d茅veloppe formellement l鈥檕p茅ration de la d茅monstration d茅ductive pour que la th茅orie qui en d茅coule soit reconnue et valid茅e par tout 锚tre capable d鈥檜ser rigoureusement leur esprit rationnel. Enfin, l’exp茅rience sert 脿 tester concr猫tement la th茅orie. Une telle m茅thode 茅limine alors les jugements contingents qui sont impliqu茅s dans l鈥檕bservation car ces derniers sont manifest茅s par les points obscurs ou contradictoires que leur pr茅sence produit.

 

b. Une puissance pr茅dictive

Deuxi猫mement, si une v茅rit茅 n鈥檃 pas de sens si elle n鈥檕ffre rien de constant dans une circonstance donn茅e, la force d鈥檜ne v茅rit茅 scientifique r茅side dans ce qui semble 锚tre justement une capacit茅 脿 pr茅dire les ph茅nom猫nes. En effet, la th茅orie scientifique ne fait pas seulement un rapport pr茅cis et rationnellement acceptable des faits. C鈥檈st aussi une th茅orie f茅conde et pratique impliquant un syst猫me d茅ductif capable de produire de nouvelles th茅ories rationnellement pertinentes et par ailleurs de d茅terminer avec une probabilit茅 consid茅rable la course des actions des ph茅nom猫nes. C鈥檈st pourquoi on a l鈥檌mpression que les v茅rit茅s scientifiques d茅voilent des lois inh茅rentes 脿 la nature m锚me. Comment la science est-elle capable de produire de telles th茅ories. Premi猫rement par son ambition d鈥檕bjectivit茅 soit de rapporter les faits tels qu鈥檌ls sont, la science postule l鈥檈xistence de propri茅t茅s identifiables pour chaque ph茅nom猫ne. L鈥檕bservation de ces propri茅t茅s passe par des exp茅riences r茅p茅t茅es rigoureusement v茅rifi茅es et contr么l茅es par des mesures math茅matiques et leur op茅ration formelle. Ce postulat est appuy茅 par une r茅ussite consid茅rable en pratique par exemple par les diff茅rentes techniques et technologies produites par les th茅ories admises.聽 Deuxi猫mement, la v茅rit茅 scientifique a une puissance pr茅dictive gr芒ce 脿 sa souplesse heuristique.聽 Les v茅rit茅s scientifiques par leur coh茅rence g茅n茅rale dans un syst猫me donn茅 permettent de d茅duire des hypoth猫ses scientifiques qui en toute rationalit茅 ne peuvent 锚tre que vraies. Le fait est que la fertilit茅 de l鈥檌ng茅niosit茅 d茅ductive est favorablement stimul茅e par le syst猫me des relations op茅rables entre les lois scientifiques d茅j脿 admises.

Les v茅rit茅s scientifiques paraissent donc 锚tre d茅finitives gr芒ce 脿 la puissance rationnelle de leur objectivit茅 et leur puissance de pr茅diction. N茅anmoins, force est de constater qu鈥檜ne v茅rit茅 dite scientifique consid茅r茅e comme d茅finitive d鈥檜ne 茅poque ne l鈥檈st plus 脿 une autre. Comment expliquer ce ph茅nom猫ne聽?

II) Il y a moins une v茅rit茅 scientifique qu鈥檜ne th茅orie scientifique a. La science n鈥檕ffre que des mod猫les th茅oriques

Premi猫rement, il faut revoir la pens茅e commune que la science offre des v茅rit茅s conformes 脿 la r茅alit茅. Il faut en fait savoir que ce qu鈥檕ffre la science sont 脿 proprement parler des mod猫les th茅oriques. Ceci s鈥檈xplique en deux points. Le premier point est qu鈥檜ne v茅rit茅 scientifique est moins une repr茅sentation fid猫le de la r茅alit茅 qu鈥檜ne interpr茅tation valide selon les circonstances en jeu dans son exp茅rimentation. En effet, si elle d茅pend de l鈥檈xp茅rience et d鈥檜n corpus qui encadre cette derni猫re, cela veut dire que ce qu鈥檈lle offre comme perspective est d茅termin茅 par les technologies d鈥檕bservations et par les syst猫mes th茅oriques accessibles d鈥檜ne 茅poque.聽 Entre l鈥檕bservation et le fait que le scientifique travaille effectivement avec les th茅ories les plus pertinentes de son 茅poque car il n鈥檈st pas culturellement isol茅. A rappeler ici justement cette m茅taphore c茅l茅br茅e par Newton qui dit聽:聽芦聽J鈥檃i vu plus loin que les autres parce que je me suis juch茅 sur les 茅paules de聽 g茅ants.聽禄 Newton est redevable ici 脿 tout un pan de l鈥檋istoire de la physique m茅canique qui le pr茅c猫de. Bien qu鈥檈lle soit pertinente, cette attitude peut pourtant faire aussi d茅faut 脿 de nouvelles observations. En ayant une confiance aveugle aux syst猫mes ant茅rieurs, le scientifique risque de manquer des perspectives totalement in茅dites.聽 Ainsi Ptol茅m茅e, engag茅 dans la m锚me perspective r茅duite, reprendra une grande partie du g茅ocentrisme d鈥橝ristote en pensant que sa contribution math茅matique d茅finirait d茅finitivement la th茅orie.

b.La v茅rit茅 scientifique est partielle

Le second point est que si le scientifique pr茅f猫re le mot 芦聽th茅orie scientifique聽禄 脿 celle de 芦聽v茅rit茅聽禄 c鈥檈st dans une certaine humilit茅 en vertu de l鈥檃pproche 茅pist茅mologique de la recherche scientifique. Une th茅orie est une proposition attach茅e 脿 un syst猫me conceptuel dont l鈥檃mbition est certes d鈥檈xpliquer les ph茅nom猫nes. Toutefois donc une th茅orie rend compte d鈥檜ne partie d鈥檜n ph茅nom猫ne dans un cadre proprement d茅fini. Elle ne pr茅tend pas expliquer l鈥檈nsemble absolu d鈥檜ne r茅alit茅. A remarquer par exemple que la th茅orie de la relativit茅 d鈥橝lbert Einstein trouve sa pertinence 脿 l鈥櫭ヽhelle macroscopique de la r茅alit茅 physique et la th茅orie quantique, 脿 l鈥櫭ヽhelle 茅l茅mentaire de cette derni猫re alors que les deux th茅ories sont incompatibles. En fait cette humilit茅 consiste 脿 comprendre qu鈥檌l n鈥檈st pas certain que la totalit茅 du r茅el soit accessible 脿 nos appareils d鈥檕bservation tant th茅orique que technologique. La r茅alit茅 est ce qui est permis par son ph茅nom猫ne soit ce qui est v茅cu par son exp茅rience sensible. Or, rien ne garantit qu鈥檈lle ne puisse pas fondamentalement d茅passer notre entendement et les facult茅s de cette derni猫re. Ce qui est certain est le fait qu鈥檕n puisse inventer des concepts qui sont exp茅rimentalement pertinents et donner des sens rationnels 脿 ce que la r茅alit茅 manifeste comme possible 脿 exp茅rimenter. Les scientifiques Einstein et Infeld nous traduisent cette perspective par la m茅taphore de la montre ferm茅e.聽 Le r茅el nous disent-ils est comme une montre ferm茅e dont le m茅canisme nous est cach茅. Pour d茅couvrir le fonctionnement de ce m茅canisme, il nous faut formuler des th茅ories ing茅nieuses 脿 partir des ph茅nom猫nes de la montre. On peut par exemple observer la rotation des aiguilles et proposer qu鈥檌l y ait une sorte de rouage interne qui met en jeu diff茅rentes forces. Cette perspective interpr茅tative permet d鈥檈ngager l鈥檈xploration progressive du r茅el 脿 partir de la dialectique th茅orie-exp茅rience. Le scientifique formule des th茅ories 脿 partir du ph茅nom猫ne et v茅rifie la pertinence de celle-ci avec l鈥檕bservation exp茅rimentale.聽 Le r茅sultat ne peut 锚tre qu鈥檈nrichissant d鈥檜ne mani猫re ou d’une autre car on gagne toujours un certain terrain sur l鈥檌gnorance. Si l鈥檈xp茅rience r茅fute l鈥檋ypoth猫se on affine l鈥檕bservation et si l鈥檈xp茅rience est concluante, on gagne en pertinence.

En somme, il est donc plus prudent de parler de mod猫les th茅oriques dont les propositions restent rationnellement et exp茅rimentalement pertinentes aux vues des faits manifestes que de v茅rit茅s d茅finitives du fait de leur correspondance absolue 脿 la r茅alit茅. Ceci 茅tant, il n鈥檡 a pas lieu d鈥櫭猼re sceptique mais de consid茅rer les v茅ritables valeurs de l鈥檃pproche scientifique vis-脿-vis de la qu锚te de v茅rit茅.

III) La valeur d鈥檜ne th茅orie scientifique r茅side dans la possibilit茅 de son propre d茅passement. a. La r茅futabilit茅 d鈥檜ne th茅orie scientifique fait sa force.

Une autre limite des th茅ories scientifiques est qu鈥檕n ne peut pas dire qu鈥檈lles soient vraies dans l鈥檃bsolu puisqu鈥檕n ne pourrait d茅finitivement les v茅rifier. Pour ce faire il faudrait effectivement produire toutes les exp茅riences possibles avec leurs circonstances variables 脿 l’infinie. De cette impossibilit茅, une th茅orie en science est plut么t dite corrobor茅e plut么t que v茅rifi茅e. Il s鈥檃git ici de consid茅rer qu鈥檈lle est fiable en vertu des statistiques des marges d鈥檈rreurs de son observation exp茅rimentale. Ainsi on peut toujours 芦聽r茅futer聽禄 une th茅orie scientifique tant qu鈥檕n peut penser 脿 une circonstance exp茅rimentale qui pourrait la contredire. Cependant c鈥檈st en sens qu鈥檜ne th茅orie scientifique se d茅marque des autres th茅ories et prend toute pertinence. L鈥櫭﹑ist茅mologue Karl Popper nous explique que le crit猫re de r茅futation nous permet exactement de distinguer l鈥檈xplication scientifique de la pure interpr茅tation, ce qui est un terrain gagn茅 sur les propositions subjectives. La pure interpr茅tation n鈥檕ffre pas la possibilit茅 de l鈥檕bservation d鈥檜ne r茅futation. Par exemple, l鈥檌nterpr茅tation astrologique qui聽 pr茅tend donner des indices de l鈥檃venir ne pourra avoir ni une v茅rification ni une r茅futation concluante car elle a un caract猫re trop abstrait qui conviendrait mieux 脿 la rh茅torique. Les th茅ories irr茅futables jouent souvent avec l鈥檋erm茅neutique soit l鈥檃rt de l鈥檌nterpr茅tation pure qui peut toujours trouver des preuves dans les sens qu鈥檈lle donne aux ph茅nom猫nes. Au contraire, l’interpr茅tation scientifique traverse 脿 tout moment une corde raide car le scientifique reconna卯t que des faits in茅dits peuvent toujours se manifester lors de la reproduction volontaire ou naturelle de l鈥檈xp茅rience.

b. La science 茅volue non avec la pr茅tention de l鈥檃bsolu mais avec l鈥檈sprit critique

Enfin la valeur des th茅ories scientifiques se trouve moins dans leur certitude mais surtout dans leurs audaces 脿 proposer de nouvelles perspectives. Une th茅orie scientifique n鈥檈st pas n茅e dans le vide. Ceux qui en sont 脿 l鈥檕rigine retiennent de l鈥檈sprit philosophique le sens de la curiosit茅, de l鈥檈sprit critique et par cons茅quent le sens de la probl茅matique. Le g茅nie d鈥檜ne th茅orie scientifique ne vient pas de compatibilit茅 avec les th茅ories d鈥檃utorit茅s mais avec l鈥檕bservation critique qu鈥檈lle implique et l鈥檌ntuition ing茅nieuse qui聽 est n茅e de cette derni猫re. C鈥檈st ainsi que la science d茅couvre de nouveaux horizons comme de la th茅orie de la gravitation 脿 la relativit茅 g茅n茅rale. Une th茅orie scientifique qui se veut 锚tre d茅finitive revient au dogme. Elle refuse la r茅alit茅 des nouvelles observations et l鈥櫭﹙olution des r茅alit茅s m锚me dont elle veut rendre compte.

Conclusion

Quelles valeurs a une v茅rit茅 scientifique si elle ne peut pr茅tendre 锚tre incontestable聽? Une th茅orie scientifique para卯t 锚tre une v茅rit茅 d茅finitive quand on croit que son objectivit茅 rationnelle manifeste une universalit茅. De plus, elle offre une puissance pr茅dictive fonctionnelle tant en faveur du pragmatisme qu鈥檈n faveur de la fertilit茅 th茅orique. Pourtant ce que propose la science pr茅tend moins 锚tre une v茅rit茅 que justement un mod猫le th茅orique. Un mod猫le th茅orique peut-锚tre obsol猫te car il est r茅ductible au potentiel scientifique de son 茅poque, soit aux syst猫mes conceptuels et aux technologies de recherches propres 脿 cette derni猫re. Mais encore, un mod猫le th茅orique ne pr茅tend pas d鈥檃illeurs rendre compte de la totalit茅 d鈥檜ne r茅alit茅, il est dit 芦聽fiable聽禄 dans le cadre o霉 il est cens茅 s鈥檃ppliquer et n鈥檈st consid茅r茅 en aucun cas comme absolument correspondant 脿 la r茅alit茅. De ce fait, il est consid茅r茅 comme partiel et d茅finit une ouverture progressive. Ces limites impliquent toutefois la v茅ritable valeur de la th茅orie scientifique. Elles impliquent qu鈥檕n peut exp茅rimentalement la r茅futer et ainsi la d茅marquer des interpr茅tations qui valent pour tout et finalement rien. Mais surtout leur r茅futation implique qu’elles sont n茅es d鈥檜n esprit critique qui d茅fie et fait 茅voluer la connaissance plut么t que de la figer dans l鈥檌llusion de l鈥檃bsolutisme.



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